Merci à l’auteur de m’avoir offert ce SP accompagné de sa gentille dédicace. Le pilier de cette histoire est Angel Caseneuve qui au crépuscule de sa vie revient du Canada pour s’installer dans une location sur l’île de Porquerolles où il a bien l’intention de profiter de l’ai marin et d’une douceur de vie insulaire voire un temps de rédemption.
Si je devais résumer sa vie je dirais que qu’il a mené « une vie de patachon », beaucoup de conquêtes peu d’attachement et surtout aucune attache. La femme n’est pour lui qu’un objet de conquête son regard peut changer mais… À tel point que lorsqu’une femme tente des approches il a immédiatement l’impression qu’elle veut l’enchaîner, il reste gentleman mais il joue autant que possible l’évitement. Mais pas question de jouer l’ermite, il est sociable, fait du bar son QG et se lie d’amitié avec Paulo, veuf bavard qui peut le renseigner sur le mystère qui plane sur la maison qu’il a loué dont le précédent locataire s’est volatilisé en laissant ses affaires. Il a remisé le tout au garage.
Mais Angel va être en butte à des actes de malveillance qui vont le conduire à l’hôpital. Deux infirmières vont lui venir en aide, il hébergera la plus jeune le temps de l’été. J’avoue que cet homme ne m’a pas inspirée beaucoup d’empathie, il a suscité chez moi moult agacements et interrogations, la plus prégnante étant : comment peut-on passer
sa vie autocentré ?
Alain Arnaud tisse sa toile d’une écriture fluide et finalement a réussi à mettre en contraste cet homme et ces deux jeunes femmes qui elles ont choisi de venir en aide à leur prochain. Cela fonctionne, l’intrigue est là, elle aura son dénouement mais pour moi ce n’a pas été le principal intérêt de l’histoire, j’ai davantage aimé les portraits et la visite de Porquerolles où j’irai bien (hors saison) faire une retraite.
Vous l’aurez compris une lecture agréable que je vous recommande qui vous donnera l’impression d’être déjà en vacances.

M