Après de nombreuses années passées au Québec, au crépuscule de sa vie, Angel décide de rentrer en France. Ce n’est pas où il a grandi qu’il choisit de se poser mais sur l’île de Porquerolles. Il s’installe donc dans une maison un peu isolée, auparavant occupée par un journaliste d’investigation sur des affaires politiques jamais résolues qui a disparu mystérieusement. Est-ce la raison de sa disparition ? Est-ce lié aux agressions dont est victime Angel ? est-ce lié au propriétaire des lieux qui semble être un homme peu recommandable ?
Après sa première agression qui lui a valu un séjour à l’hôpital, Angel fera la connaissance de Marjorie, l’infirmière de Porquerolles et de sa stagiaire estivale Laura, jeune québécoise, à qui il proposera un hébergement, sa maison disposant d’un studio attenant. Entre eux deux, une belle complicité va voir le jour. Et est-ce cette rencontre ou son âge (ou les deux?) qui vont amener Angel à s’interroger sur sa vie, lui le grand amoureux des femmes qui ne s’est jamais casé ?
Comme à l’accoutumée, je retrouve avec grand plaisir l’écriture sensible, fluide, poétique et au juste mot de cet auteur que j’apprécie. En effet, Alain Arnaud a l’art de toujours de décrire l’émotion qui s’adapte à chaque moment, de sublimer les descriptions des paysages où l’on aimerait être, de créer des personnages empathiques, bienveillants, tolérants, et même d’enclencher la propre introspection du lecteur à l’image de ce que fait Angel ici.
J’ai apprécié l’atmosphère « polar doux », déjà rencontrée dans le « crime de l’express côtier », où se mêlent des intrigues, des secrets, des rebondissements et toujours beaucoup de psychologie qui fait qu’on a pas envie de quitter les personnages. Ce moment de lecture hors du temps et que j’ai savouré comme un bonbon et je remercie Alain Arnaud pour ce service presse.
Un dernier mot : faites vous plaisir, prenez le temps de le lire
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