Dans « Le Crime de l’Express Côtier », l’auteur nous plonge dans une atmosphère où le cadre majestueux de la Norvège sert de toile de fond à un crime. À bord d’un bateau, les passagers — dont un groupe de six touristes parisiens qui se connaissent plus ou moins bien — se retrouvent mêlés au meurtre d’un homme perpétré au cours de la nuit précédant leur retour. Commence alors une enquête internationale menée par la police norvégienne qui interroge les voyageurs avant qu’ils ne repartent dans leurs pays respectifs après un voyage qui aurait dû être mémorable.
Dès les premières pages, le lecteur est entraîné dans une ambiance tendue, où chaque personnage semble malgré tout au-dessus de tout soupçon. Parmi ces touristes revenus à Paris, Daphnée — auxiliaire de vie de Mina, quatre-vingts ans et de Serge, le fils quinquagénaire — va se distinguer par sa curiosité et son esprit d’analyse en cherchant à comprendre ce qu’il s’est passé. Tenue au courant de cette affaire qui semble piétiner par Ludvik, le guide touristique resté à bord, elle décide de mener sa propre enquête et de fouiller dans le passé des différents protagonistes. Sa quête de vérité l’amène à déterrer des secrets bien cachés et la vérité qui se cache bien souvent là où l’on s’y attend le moins.
Ici encore, Alain Arnaud a réussi à créer une tension palpable tout au long du récit, mêlant habilement suspense et exploration psychologique des personnages et nous donne envie d’en connaître le dénouement. De nouveau, j’ai retrouvé chez cet auteur, cette écriture fluide, immersive et poétique qui le singularise et cette introspection caractéristique chez la plupart de ses protagonistes, ce questionnement sur la complexité de la nature humaine, sur la moralité et les choix que nous faisons face aux événements imprévus.
En conclusion, j’ai vraiment aimé « le Crime de l’Express Côtier », un livre qui m’a happée au point que je n’arrivais pas à le lâcher et je ne peux que le recommander.
Commentaires récents