Beaucoup de nostalgies ressurgissent à la lecture de ce nouveau et magnifique roman, mais rassurez-vous elles s’évaporent doucettement grâce à un final astucieux et apaisant. Tous ceux qui ont eu la chance de croiser un  » Pierrot  » dans leur adolescence aimeraient avoir, comme l’auteur, la richesse d’écriture et la poésie des mots pour l’exprimer avec tant d’émotion. En fermant la dernière page, l’envie vous prend de foncer au cimetière de Palais, à Belle-Ile-en-mer, déposer quelques fleurs sauvages sur ( je cite l’auteur ) :  » toutes ces dalles de marbre disséminées avec lesquelles on pourrait construire un vaste escalier jusqu’au ciel pour rendre visite aux défunts ».

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